L’argent de la saison dernière

Pas un désir capitaliste, évidemment, ni une action délibérée. Pas une dette à payer ou en retard. C’est un oubli qui a trouvé dans une surprise. C’est l’hiver. Le dimanche est pluvieuse, plein de café. On veut aller à la boulangerie pour acheter de fromage, des croissants, des profiteroles, mais le temps est mauvais. L’argent reste dans la poche et on boit seulement de café noir. Il est très froid, donc on allume la cheminée et la maison devient chaud. On enlève le manteau et l’argent est ainsi dans la poche. L’autre-temps, c’est déjà le printemps. Les oiseaux sont bleus, jolis. Les arbres dans la rue ont beaucoup de fleurs. Un beau dimanche ensoleillé on décide de laver les vêtements. Tous les manteaux d’hiver qui sont fermés dans le garde-robe il y a plus un mois doit être lavés. Quand on révise la poche du premier, on trouve deux notes de 20 reais. Qu’est-ce que fait ici cet argent? Le souvenir des jours anciens apparaît. Le bon et froid hiver a laissé un souvenir. Le plaisir d’avoir trouvé le propre argent ne s’explique pas. On va à la boulangerie et achète de fromage, des croissants et des profiteroles. Leur saveur est incomparable: ce sont les meilleurs qui on peut manger.